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Laurence de la Ferrière a une vingtaine d’années lorsqu’elle découvre la haute montagne. Renonçant alors à la flûte traversière et à la médecine, elle part à la conquête des plus hauts sommets du monde : les Alpes d’abord, puis l’Himalaya. Elle se consacre ensuite à l’exploration polaire avec la traversée du Groenland, du Spitzberg, la Sibérie, puis l’Antarctique.

Le 23 novembre 1999, Laurence de la Ferrière quitte le pôle Sud. Elle a, pour seuls équipements de progression, une paire de skis et des voiles. Pour seuls liens la rattachant à la civilisation, un téléphone satellite et une balise Argos. Harnaché à ses reins, un traîneau de 150 kilos contenant de quoi assurer sa subsistance en autonomie. Devant elle, à perte de vue, une terre où aucune vie animale ni végétale n’est possible, et près de 3000 kilomètres à parcourir (dont une grande partie entièrement inexplorée) par des températures qui descendent en deçà de – 50° C… Personne, avant elle, n’avait osé imaginer une pareille traversée. Le 6 février 2000, elle atteint la base de Dumont d’Urville au bord de l’océan. Pendant 73 jours, elle a connu le froid, le vent, les sastrugi, la peur, la soif, l’épuisement, l’extrême solitude… mais aussi la magie d’un paysage qu’aucun regard humain n’a embrassé avant elle, la volonté de survivre, le désir de repousser ses limites et de progresser coûte que coûte.

En 2006, Laurence de la Ferrière prend la direction de la base de Dumont d’Urville. Responsable de la sécurité d’une équipe de 26 personnes en isolement total pendant 9 mois, elle met au service du collectif toutes les connaissances et compétences de survie qu’elle a acquises en solitaire. Elle franchit un nouveau cap en 2020, en collaborant avec le Futuroscope pour un projet pédagogique regroupant plus de 40 000 élèves et des milliers d’établissements français.

Aujourd’hui, renonçant aux performances et aux exploits individuels, Laurence de la Ferrière met sa connaissance des froids extrêmes et de la survie en milieux hostiles, au service des entreprises. Son témoignage est adapté aux exigences des techniques de management. Il permet d’illustrer, avec beaucoup de force et de vérité, certaines valeurs constantes aussi bien en Antarctique que dans la société : l’engagement, la performance, l’esprit d’équipe, la prise de risque, la gestion de l’échec, le développement durable, l’environnement…

Officier de la légion d’honneur, Chevalier de l’Ordre National du Mérite et médaille d’or de la Jeunesse et des Sport, Laurence de la Ferrière est l’auteur de plusieurs ouvrages dont « Seule dans le vent des glaces », « Alpissima » et « Antarctique, Au cœur du continent blanc » . Plusieurs films ont été réalisés dont « Seule en Antarctique » et « La vie cachée en Antarctique ».

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