André Comte-Sponville est l’un des philosophes français les plus lus et les plus traduits dans le monde. Il se définit comme matérialiste (à la façon d’Épicure), rationaliste (à la façon de Spinoza) et humaniste (à la façon de Montaigne). Il propose une sagesse pour notre temps.
Né en 1952, à Paris, ancien élève de l’École normale supérieure de la rue d’Ulm, agrégé de philosophie et docteur de troisième cycle, il fut maître de conférences à l’Université Paris 1 (Panthéon-Sorbonne) de 1984 à 1998, avant de renoncer à l’enseignement pour consacrer davantage de temps à l’écriture et aux conférences qu’il donne en dehors de l’Université. Il fut membre du Comité consultatif national d’éthique de 2008 à 2016. Il est aujourd’hui éditorialiste dans le magazine Challenges, où il écrit chaque semaine,et directeur général de l’Institut Diderot.
André Comte-Sponville a publié une trentaine d’ouvrages : Le capitalisme est-il moral ? (Albin Michel, 2004), L’esprit de l’athéisme (Albin Michel, 2006), et un très personnel Dictionnaire philosophique (PUF, 2001, rééd. 2021). Ses livres les plus récents : Dictionnaire amoureux de Montaigne (Plon, 2020), Que le meilleur gagne ! (Robert Laffont – INSEP, 2021), et La clé des champs et autres impromptus (PUF, 2023).
Ses livres les plus faciles : L’amour la solitude et Présentations de la philosophie (les deux aux éditions Albin Michel, rééd. « Le Livre de Poche »), ainsi que Le bonheur, désespérément (Ed. Pleins Feux, rééd. Librio), Impromptus (PUF, 1996), et La vie humaine (Hermann, 2005).
Son livre le plus célèbre : Petit traité des grandes vertus, publié en janvier 1995, aux PUF (Prix La Bruyère de l’Académie Française, 300 000 exemplaires vendus en France, traduit en 24 langues).
Parmi ses conférences : Sens du travail, bonheur et motivation (Philosophie du management).